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YORK QUEBEC 4
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UN RETOUR MOUVEMENTE
J'arrive bien vite à l'aéroport après un dernier détour par le centre-ville. Je rends la voiture et je patiente. A partir de cet instant, mon voyage de retour va devenir fou Tout d'abord, l'avion est plein. Nous sommes en période de pointe et le surbooking est monnaie courante. Je me retrouve dérouté sur Air France. Après une nouvelle attente, j'apprends que cet avion aussi est plein ! On met mets donc en liste d'attente, au cas où Heureusement, quelques désistements surviennent et je prends une des dernières places. Parvenu à la douane, un cadeau pour ma belle-sur perturbe les rayons X. Je dois donc vider mon bagage à main. Le douanier est sympathique et, après une courte discussion durant laquelle il m'apprend qu'il est né en Algérie, comme mon père, je peux passer. Dans l'avion, mon sac ne rentre pas dans les compartiments du Boeing 747, bien plus petits que ceux de l'Airbus que j'aurais dû prendre. Je dois donc trouver une solution avec les hôtesses Cela continue ! Le vol se déroule sans histoire, tout comme l'escale à Paris. Arrivé à Marseille, mes cheveux longs et mon T-shirt assez spécial intriguent. Je me fais donc de nouveau arrêter par la douane. Là, on me dit que c'est la saison de la récolte du cannabis dans les champs canadiens Je dois donc vider une nouvelle fois mon sac. C'est la totale ! Au passage, la douanière me dit que son fils fait les mêmes études que moi, au même endroit. Cela permet de détendre un peu l'atmosphère. Enfin, je suis autorisé à sortir : Je suis libre ! Je retrouve ma mère qui commençait à s'inquiéter et je regagne la maison. Là, nouvelle surprise : ma mère a claqué la porte en laissant les clés à l'intérieur. Nous sommes bloqués dehors ! Décidemment, rien ne m'aura été épargné. Je passe chez ma tante, récupère une échelle et peux enfin ouvrir la porte de la clôture Ca y est, les aventures sont finies ! Je pose mes affaires et m'écroule sur mon lit. Les émotions m'ont épuisé. Bientôt, j'irai voir mon cousin pour récupérer les photos de New York, puis je reprendrai contact avec les amis québécois. Et puis, je vais déjà me mettre à organiser mon futur voyage là-bas, vers cette belle province qui me tient tant à cur |