CE MATIN
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Ce matin, une femme m'a sourit ! Je marchais sur la plage, le cur encore endolori. Je dois vous dire, qu'hier encore j'étais bien. Puis, ma fiancée m'a dit : " C'est fini ! " Je ne sais même pas pourquoi elle m'a quitté J'ai passé la nuit à pleurer dans ma voiture. Je trouvais cela tellement injuste ! C'est vrai, je ne suis pas parfait. Mais, j'essaie toujours de rendre heureuse celle qui m'aime. Cependant, je crois que cela fait peur à certaines femmes. Elles ont l'impression que je les étouffe, que je tente de m'approprier leur existence. Peut-être ont-elles raison. Mais, si cela est vraiment le cas, ce n'est qu'inconsciemment. Toujours est-il que, souvent, bien trop souvent, elles m'abandonnent avant que j'aie pu construire une relation sérieuse avec elles. Je dois les remercier, malgré tout, de m'avoir accepté quelques heures auprès d'elles. Cette fois-ci, notre liaison a duré relativement longtemps : Près de 5 mois. Je croyais bien avoir trouvé celle qu'il me fallait : Son départ ne m'en a été que plus douloureux ! C'est pour cela que j'ai pris ma voiture. J'aime rouler, vite, très vite, pour oublier mes larmes, pour calmer mes nerfs et évacuer mes angoisses. Quand je suis arrivé au bord de la mer, je me suis arrêté, j'ai ouvert les fenêtres pour laisser entrer la douce fraîcheur de la nuit estivale de la côte, et j'ai pleuré, beaucoup, longtemps. Je me suis endormi, appuyé sur le volant. A mon réveil, ma décision était prise, irrévocable. Je ne serai plus jamais amoureux ! Enfin, plus pendant quelques mois Le temps de laisser mes idées se remettre en place. J'allais fermer les yeux pour ne plus voir ces femmes si tentantes, trop tentantes, si troublantes. Elles ne voulaient pas de moi : Pourquoi m'acharnerais-je à vouloir les rendre heureuses, à vouloir leur donner du plaisir ? Oui, ma volonté était forte, inébranlable ! J'en avais assez de pleurer, assez d'avoir mal, assez d'être déçu, assez d'être trompé et détrompé. Je ne céderai plus aux appels de mon cur. Je suis sorti de ma voiture pour aller me rafraîchir les idées dans la mer toute proche. Une femme se tenait sur les rochers, profitant des premiers rayons de soleil. Elle paraissait assez grande. Elle était blonde, ses deux seins pointés vers le ciel comme deux pyramides de chair tendre. Je suis passé, sans faire attention, tout près de ses affaires posées sur le sable. Elle s'est tournée vers moi : Ses yeux étaient verts et brillants, comme l'herbe délicatement irisée par la rosée du matin. Elle m'a regardé. Elle m'a sourit. Mon cur s'est emballé. Je ne suis qu'un homme |