J'imagine les caresses,
effleurement
De ses mains, douceur de ses lèvres.
Et ton abandon, le plaisir indifférent
Qu'importe son sexe ; Laisser venir la fièvre.
Les saphiques délices
Sont parfois plus propices
Pour combler l'insatiable désir,
L'irrépressible volonté de séduire.
Demain, peut-être à mon tour,
M'ouvriras-tu ton corps pour
Que je vois le blanc paysage
De ta peau, pas si sage.
Offrant à mes rêves l'incarnation
Idéale, absolue perfection
De ces courbes que je devine,
Espérant que bientôt mes mains les dessinent.
Beauté généreuse se donnant sans compter
Et pourtant égoïste si l'on parle d'aimer,
Je ne veux rien, qu'un jour t'attraper,
Et, sans t'enfermer, pouvoir malgré tout te garder.