Le paysage sécoule,
Tel un fleuve,
Où mes pas se noient.
Les visages dans la foule,
Tour à tour mémeuvent,
Puis me laissent froid.
Cest comme
des photos,
Belles, intemporelles,
Un portrait de chez Harcourt.
Des images sans mots,
Figées, irréelles,
Incolores, qui mentourent.
Je sais bien que
tu mavais dit,
Que ma vie est un paradis.
Désormais je tinterdis,
De sous-estimer mon maudit
Chut
Laissons-le
dormir
Agoraphobe, je
me retire,
Sur mon île,
Aux couleurs idylliques.
Je pars, pas pour menfuir,
« Il déserte » disent-ils,
Pour lexplosion chromatique !
A lheure
assassine,
Où mes désirs,
Tout à coup font désordre.
La grotesque pantomime,
Du plaisir,
Sur le sol se désaccorde.
Je sais bien que
tu mavais dit,
Que ma vie est un paradis.
Désormais je tinterdis,
De sous-estimer mon maudit
Chut
Trop
tard il séveille.
Je sais bien que
tu mavais dit,
Que ma vie est un paradis.
Désormais tu peux sans peur,
Te réjouir de mon malheur