Je suis seule ce
matin.
Je ne demande rien,
Que quelques minutes encore,
Pour que j'écoute le vent,
Balayer mon néant,
Pendant que la ville dort.
Mes jours se suivent
et se ressemblent.
Mes nuits ont cessé de me surprendre.
Ainsi passent,
inlassables, mes jours et mes nuits.
Ainsi passent, fidèles copies.
Ainsi passent, inlassables, mes jours et mes nuits.
Ainsi passe, la monotonie.
Et si le cercle
est vicieux,
Oui, moi j'aimerais mieux,
Qu'il le soit plus parfois.
Je voudrais au creux de mes rêves,
Sentir monter la fièvre,
Etre à 2 ou à 3.
Demain sera sûrement
toujours,
Comme d'habitude le même jour.
Ainsi passent,
inlassables, mes jours et mes nuits.
Ainsi passent, fidèles copies.
Ainsi passent, inlassables, mes jours et mes nuits.
Ainsi passe, la monotonie.
Je n'ai jamais
compris,
Comment finir mes nuits,
Avec un amant,
Qui resterait quelques instants,
Après avoir, visité mon corps, chauffé mon sang.
Ma vie s'écoule
en d'inavouables flots d'alcool.
Nuits après jour, j'apprends par cur mon rôle.
Seule ce soir,
Je ne demande rien, non rien,
Qu'un autre verre à boire,
Juste encore un.
Ainsi passent,
inlassables, mes jours et mes nuits.
Ainsi passent, fidèles copies.
Ainsi passent, inlassables mes jours et mes nuits.
Ainsi passe, la monotonie.